Daniele Rustioni, l'élégance en mouvement - Épisode 3: "Je pense encore à Giulini quand je monte sur scène"

Le chef d'orchestre Daniele Rustioni en 2024 pour les 40 ans de l'orchestre de l'Opéra de Lyon - Photography by Paul Bourdrel

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Le chef d’orchestre Daniele Rustioni a été nommé chef invité principal au Met de New York à la saison prochaine. Nous l’avons rencontré lors des répétitions de la Force du destin, une production qui vient conclure 11 ans d'une formidable collaboration entre le chef italien et l'Opéra de Lyon.


EPISODE 3

Dans ce troisième épisode, Daniele Rustioni revient sur les grandes figures de chefs qui l’ont inspiré. Après Ricardo Muti à la Scala, il se souvient de Carlo Maria Giulini, un exemple qui l’accompagne encore aujourd’hui. Il admire aussi Claudio Abbado ou encore Colin Davis qu’il approche à l’occasion de masterclass. Il nous parle de son travail analytique de la partition et de la personnalité rigoureuse du chef britannique, il évoque aussi sa rencontre avec Yuri Temirkanov et le geste sensuel de ce chef « qui dirige sans baguette ».Après une expérience de 2 ans, comme Chef principal invité du Théâtre Mikhailovski de Saint-Pétersbourg, Daniele Rustioni devient en 2009 l’assistant d’Antonio Pappano à Covent Garden, un chef connu pour sa grande exigence. Ses compositeurs favoris et son expérience avec le chef Gianandrea Noseda en 2007.

« Pappano était très dur avec moi. Mais c’est nécessaire quand on veut faire de la musique au plus haut niveau (...) Son travail tournait principalement autour des voix. La couleur du mot. Théoriquement, s’il y a 10 mots, alors il y a 10 nuances différentes. Et ces nuances ne sont pas écrites sur la partition. C’est un travail de recherche musicale intense. C’est l’art de faire de l’opéra ».

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