
Photography by Jean Louis Fernandez / Opéra de Lyon
Photography by Jean Louis Fernandez / Opéra de Lyon
by Emmanuel Andrieu
Le bonheur est avant tout dans la fosse, où Daniele Rustioni obtient de nouveaux sortilèges de la part de la phalange lyonnaise dont il est le directeur musical depuis 2017. La conception du chef italien se veut heurtée, riche en surprises dramatiques, en éclats fulgurants, en ruptures stylistiques électrisantes.
Ainsi, la scène de la mort de la Comtesse – dont le rythme retenu et la lenteur presque irritante semblent immobiliser la progression du temps – fait contraste avec le déroulement haletant du duo fiévreux entre Lisa et Hermann ; par ailleurs, le premier tableau dans le parc se construit comme une mosaïque de climats musicaux tellement antagonistes que l’oreille a de la peine à percevoir le plan d’ensemble de la scène. Le Chœur maison (dirigé désormais par Benedict Kearns) et l’orchestre apparaissent visiblement subjugués par la conception de leur chef – et ils se montrent ainsi sous leur meilleur jour ce soir.
by Jörn Florian Fuchs
In Lyon gelingt etwas, was andere Opernhäuser in einer ganzen Saison nicht schaffen. Beim Frühlingsfestival an der Opéra de Lyon gibt es Opern von Puccini, Tschaikowsky und Sebastian Rivas: Altes trifft auf Zeitgenössisches, inszeniert auf der Höhe der Zeit…
Was eine musikalische Tiefenschürfung betrifft, so konnte man diese bei Daniele Rustioni an den beiden Abenden zuvor erleben. Der Lyoner Musikdirektor schuf mit Puccinis “La Fanciulla del West” und Tschaikowkys “Pique Dame” und zwei aufwühlend kraftvolle Klanggemälde…
Frühlingsfestival in Lyon äußerst gelungen
Das Motto des Festivals lautete "Rebattre les cartes". Tatsächlich wurden hier drei Werke und Sichtweisen auf der Höhe der Zeit präsentiert, drei Aufschläge nacheinander. Etwas, das manchen Opernhäusern in der gesamten Saison nicht gelingt.